Dans une volonté écologique forte, la SPL Deux-Rives fait le choix de valoriser l’ensemble des matériaux naturels présents sur site et de les réemployer. Afin de préserver la qualité de l’air, les terres sont acheminées par voie fluviale, de Citadelle à Starlette, d’une rive à l’autre du bassin Vauban. Une démarche à la fois économique et durable, ambitieuse et innovante.
Sur Citadelle et Starlette, des travaux viennent de commencer pour redonner vie à des terres infertiles ou présentant des traces de leur passé industriel. S’appuyant sur une vaste études – près de 800 sondages et 1 500 analyses de la nature des sols – , la SPL Deux Rives fait le choix du réemploi. Les matériaux naturels sont valorisés sur une plateforme agronomique aménagée sur Starlette nord, avant d’être réutilisés en tant que sols fertiles lors de l’aménagement des espaces publics (plantations, voiries etc.). Une démarche innovante et économique, qui priorise le déjà-là afin d’éviter les apports extérieurs et la création de déchets.
Des péniches de type Freycinet, d’une capacité de 300 tonnes, déplacent les terres d’une rive à l’autre du bassin Vauban. Au total, et sur une période de 3 ans, 90 000 m3 de matériaux sont transportés par voie fluviale. La quantité de matériaux acheminés, sur un trajet aussi court, est une première à Strasbourg. Cette démarche s’inscrit dans les engagements pris par la SPL Deux-Rives en tant que cosignataire de la charte de partenariat entre la Ville de Strasbourg et Voies Navigables de France 2017-2020. Elle permet, dans ce cadre, d’éviter le transit de près de 8000 camions sur le territoire.
Les partenaires :
Le transport fluvial est réalisé grâce à l’appui du Port Autonome de Strasbourg et Voies Navigables de France.
La démarche de valorisation des sols est mise en œuvre de concert avec les bureaux d’études Archimed Environnement, Sol Paysage et Géotec, les entreprises travaux, Lingenheld TP, Denni Legoll et Thierry Muller SAS, avec le concours de la société SAPPE (filiale de LEONHART), en charge de la campagne de transport fluvial du mois de mars 2019.